Regard(s) sur la forêt

scolaires et périscolaires

Regard(s) sur la forêt

Avec Maxime Riché, en 2024-25

Regard(s)s sur la forêt est un projet conçu par le Centre Photographique d’Île-de-France et l’artiste Maxime Riché, dans le cadre des classes à PAC, avec le soutien de la DAAC de Créteil. L’action est coordonnée par le service des publics du CPIF. 

La classe de 6ème 3 du collège international de Fontainebleau a participé à un projet photographique. Ce projet était mené en 2024-25 par l’artiste Maxime Riché, encadré par Monsieur Puiravau, professeur d’arts plastiques au collège, et piloté par le Centre Photographique d’Ile-de-France (CPIF).

En posant un regard émerveillé sur la forêt de Fontainebleau, les élèves ont imaginé des histoires qui font la part belle au fantastique et les ont retranscrites en photographie. Ils ont expérimenté divers procédés photographiques, des pratiques anciennes aux techniques plus contemporaines : chimigramme, polaroïd, numérique. 

Ce projet interroge ce que notre regard peut encore dire des espaces naturels qui nous entourent. À cette occasion, l’artiste Maxime Riché a créé un produit de révélation photographique à partir de baies de genévriers, collectées dans la forêt avec les élèves. Ainsi, iels ont pu produire leur chimigramme de façon moins polluante, tout en intégrant directement la matière de la forêt dans leurs travaux.

Une restitution sous forme d'exposition, a eu lieu à la médiathèque de Fontainebleau.

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Artiste photographe français (né en 1982) et artiste-chercheur, Maxime Riché vit et travaille à Paris. Dans son travail qu’il qualifie de « documentaire spéculatif » il explore notre refus des limites et notre capacité d’adaptation face aux bouleversements de notre environnement. 

Maxime s’oriente naturellement loin de l’actualité pour concevoir des enquêtes sensibles qui privilégient le médium argentique dont la lenteur est source d’inspiration. Réinventant son rapport à ce médium à chacun de ses projets, il tire parti de ses nuances et de sa matérialité pour donner corps à des récits qui font appel à notre ressenti autant qu’à notre intellect, brouillant les temporalités des narrations pour laisser notre imaginaire les investir. 

En 2020, il entreprend une étude sur les mégafeux en se rendant à Paradise, ville californienne ravagée en quatre heures par les flammes de Camp Fire en 2018. Il est lauréat de la bourse de soutien à la photographie documentaire du Cnap en 2021 et sur une période de deux ans, il y construit une parabole sur notre capacité à (nous) reconstruire après des incendies comme ceux qui touchent désormais aussi l’Europe ou la Sibérie. En 2023-2024, Maxime est en résidence avec La Capsule au Bourget et le Collège International de Photographie pour une création portant sur le corps et le geste en escalade, pour une exposition au printemps-été 2024 à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. 

Maxime a été nominé au Prix Pictet en 2021 et 2023, il a été récompensé par la Mention Spéciale du Prix Les Nuits Photo, le premier prix du Passe-Partout Prize, de l’Open Call Fotografia Europea et du festival InCadaqués ainsi que par le Prix Maison Blanche en 2022. 

Maxime est membre du comité éditorial de la Revue EPIC en tant que photographe expert des questions environnementales. Il est diplômé en ingénierie de l’École Centrale (France), Columbia University (USA), the University of Cambridge (UK) et a été formé en photographie à Gobelins à Paris, en anthropologie à l’Université de Louvain en Belgique et à l’animation d’ateliers photographiques et actions de médiation par le réseau Diagonal. 

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© Photographies réalisées dans le cadre de l'atelier « Regard(s) sur la forêt » développé par le Centre Photographique d'Île-de-France et l'artiste Maxime Riché.

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