Le dernier voyage d'Alexis Kozlomov, 2011

Avril - Juin 2011

Aymeric Vergnon-D'Alançon

Résident de l'atelier de recherche et de postproduction d'avril à juin 2011

Diplômé du Studio National de arts contemporains du Fresnoy, Aymeric Vergnon-d’Alançon développe un travail artistique qui s’intéresse entre autre à l’établissement de liens entre lieu et fiction, entre image et romanesque. Sa pratique artistique se déploie à travers la photographie, l’installation, la vidéo et le film.

Au cours de ces dernières années, en parallèle d’une écriture plus spécifiquement destinée au cinéma, j’essaie de faire cohabiter différemment images et récits.Je cherche derrière des photographies aux circonstances diverses (pas de mise en scène a priori, de saynètes métaphoriques : l’image est le plus souvent ici un document) la fiction qui se cache ou qui s’y trame comme en secret. En mêlant photographies et textes, photographies et vidéo, en élaborant des dispositifs de regards et de manipulation, j’essaie de retrouver une certaine sensation du « romanesque » : poser les lacunes d’une narration avec personnages et dramaturgie. Dans le projet que j’élabore au CPIF Le dernier voyage d’Alexis Kozlomov, j’aimerais raconter une histoire : celle d’un homme perdu dans un paysage de substitution. Aux moyens de grands panoramiques constellés secrètement d’éléments cartographiques et regardés à travers des jumelles, au moyen de vidéos, de textes et de diverses propositions photographiques, j’essaie de questionner la dualité de notre rapport au monde : ici / là‐bas.

Aymeric Vergnon d'Alençon

À l’occasion de sa résidence à l’Atelier de postproduction, Aymeric Vergnon-d’Alançon a poursuivi un projet intitulé Le dernier voyage de Kozlomov, articulé autour de l’histoire de la disparition d’un jeune explorateur en quête de paysages inconnus. Ce récit prend la forme de grands panoramiques représentants des paysages de substitutions, constellés d’éléments cartographiques propres à l’itinéraire de l’explorateur. Ces éléments ne se révèlent que dans le dispositif d’une installation. À travers cette expérimentation, Aymeric Vergnon-d’Alançon explore le potentiel fictionnel du paysage photographique.

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